1. « Je n'aime pas tout ce qui se fait par règle, si ce n'est celle de n'en avoir point d'autre que son cœur. » J-J.R

Rousseau; enfant prodige, enfant rêveur qui à l'age de six ans se laissait transporter par les romans qu'il lisait jusqu'à en pleurer. Rousseau, homme qui aura vécu dans un corps incapable de contenir ses émotions qui étaient trop fortes pour être ignorées.

Il existe trois types d'hommes bien distincts : Les hommes de foi, qui obéissent à leur dieu. Les hommes de loi, qui agissent selon ce qui est établi comme étant juste par la société et les hommes de cœur. Catégorie qui obéit au monde sensible, formée d'êtres humains qui se laissent porter par leurs sentiments.

Rousseau était-il un homme de foi ? En tout cas pas dans le sens de la description des hommes de foi faite au-dessus. Mais Jean-Jacques était croyant, il n'avait pas d'objection à ce que dieu puisse le guider tout au long de sa vie. Mais sans doute aura-t-il préféré suivre ce que son cœur lui inspirait plutôt que la voie de dieu. Peut-être parce-que certaine expériences vécue ayant un rapport avec la religion, corrompue dans le cas de rousseau, ont causé chez lui un sentiments de recul voir même de dégoût pour elle. A l’histoire des catéchumènes par exemple, lieu corrompu qui aura causé chez un retrait par rapport à la religion et à l'église, même si ce lieu n’incarnait pas les vrai valeur de l'église catholique par sa corruption.
Rousseau n'était donc pas contre la religion en elle même. Mais en homme de cœur qu'il était, celui-ci à dominé ses choix.

Rousseau était aussi fortement opposé aux lois, aux règles de la société qui étaient fortement contraignantes pour lui. Ces règles étaient pour lui un frein à la liberté de chacun, liberté qui est insufflée par le cœur. Il ne veux pas s'adapter pas à la société mais au contraire s'en échapper. Durant son récit il ressentira progressivement le désir de fuir les hommes. "Plus j'ai vu le monde, moins j'ai pu me faire à son ton"