Introduction :
Amorce : Se sentant persécuté par les hommes de son époque, Jean-Jacques Rousseau a éprouvé le besoin de s’expliquer : Ainsi sont nées Les Confessions, autobiographie écrite de 1765 à 1770, et publié de façon posthume, la première partie en 1782, la deuxième en 1789.
Présentation du texte et situation :
Le passage que nous allons étudier se situe presque au milieu des Confessions vers la fin du livre V.
Rousseau, qui avait peur que la pension de Mme de Warens vint à manquer, tenta d’épargner secrètement. Mais elle le découvrit et il décida alors de devenir riche par l’intermédiaire de la musique. Afin de s’améliorer, il rendit visite à l’abbé Blanchard, à Besançon, pour apprendre la composition, arrivée las bas, on l’informe que sa mall a été confisquée aux rousses.
Le texte dont nous allons faire l’étude raconte comment l’incident est arrivé.
Le texte constitue dc une analepse, cad un procédé de style par lequel on revient sur un événement antérieur au récit en cours.
LECTURE
Organisation du mouvement du texte : le texte s’organise en trois grands mouvements.
D’abord de la ligne 1 à 12, « je voyais à Chambéry » jusque « on a cessé d’en parler », Rousseau commence l’analepse avec le portrait d’un personnage mr Duvivier, qui semblerait être à l’origine de son malheur. Rousseau présente « le contexte », la situation initiale de sa mésaventure.
Ensuite de la ligne 12 à 25, « comme je le menais » jusque « ce qui fit confisquer mon équipage », on comprend ici quel a été l’élément déclencheur et nous sommes toujours dans le cadre de l’analepse.
Enfin de la ligne 25 à 40, « les commis » jusque « doit accompagner cet écrit », nous sortons progressivement de l’analepse pour entrer de nouveau dans le récit chronologique que fait rousseau de sa vie faisant de cet épisode anecdotique /presque un mythe/ un évènement permettant la jonction de deux parties du récit.

Protocole de lecture : il s’agira dc de montrer comment la construction du passage