L'éducation et la vraie connaissance Dans les lignes qui vont suivre, on va tout d'abord traiter du rôle libérateur de la vraie connaissance dans "Essais" de Montaigne, "Emile ou de l'éducation" de Rousseau, "La défaite de la pensée" de Finkielkraut et "Antimanuel de philosophie" de Onfray. La suite concernera Condorcet et Todorov qui estiment que l'école est un lieu de culture où la démocratie trouve ses fondations et où chaque élève peut trouver son épanouissement intellectuel. Montaigne, nous affirme que ce qui est important, c'est l'esprit, le jugement, l'intégration des savoirs. Pour lui, la vraie connaissance ne se base pas sur un trop plein de connaissances mais plutôt dans l'acquisition, l'intégration de ces connaissances. Au lieu d'apprendre bêtement des formules mathématiques, pourquoi ne pas nous aider à les trouver par nous-mêmes ? Rousseau, lui, nous dit que la connaissance pure, le fait de ne travailler qu'au remplissage de la mémoire est de moindre importance. Selon lui, la vraie connaissance, celle qui permet à l'homme d'acquérir un esprit universel, ouvert, intelligent, s'obtient en développant chez l'élève un certain sens de la déduction, du raisonnement, pour qu'il acquiert la faculté d'acquérir la connaissance au besoin. Par exemple, apprendre à parler l'anglais, c'est-à-dire apprendre à parler simplement cette langue est bien plus utile que d 'apprendre toutes les règles de grammaire et de conjugaison de cette langue qui au final, ne nous entraineront jamais à l'oral. D'après Finkielkraut, l'éducation nous aide à devenir individu en développant les esprits. Enfin, selon Onfray, plus l'acquisition intellectuelle augmente en l'homme, plus le singe recule en lui et plus l'homme connaît la liberté. Quelqu'un qui est libéré de ses instincts primaires, qui n'est plus dominé par eux, est plus disposé à agir par lui-même et à ressentir ses besoins spirituels. Comme inclure la lecture dans nos loisirs, au lieu d'autres besoins plus primaires.