Rousseau

1666 mots 7 pages
BiographieJean-Jacques Rousseau est le fils d'Isaac Rousseau (Genève, 1672 - Nyon, 1747), horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard (Genève, 1673 - Genève, 1712), qui meurt le 7 juillet 1712, neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Elle-même était fille d'un horloger nommé Jacques Bernard. Sa mère morte, le jeune Jean-Jacques est élevé à partir de dix ans par son oncle Gabriel Bernard[4], pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père (à ne pas confondre avec Samuel Bernard). Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse[5]. Son père ayant dû fuir Genève à la suite d'une querelle, Jean-Jacques est confié au pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève), où il passe deux ans (1722 - 1724). Son oncle le place ensuite comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur. Jean-Jacques avait un frère, prénommé François, né le 15 mars 1705, qui semble avoir disparu assez tôt en Allemagne, dans la région de Fribourg.

« Maman »Jean-Jacques quitte Genève, ville protestante, à seize ans en 1728. C'est le curé de Confignon, Benoît de Pontverre, qui l'adresse à une vaudoise émigrée à Vevey, la baronne de Warens, récemment convertie au catholicisme, dont il s'éprend et qui sera plus tard sa tutrice et sa maîtresse. Le 21 mars 1728 a lieu la rencontre. Dans ses Confessions Rousseau souhaite que cette rencontre soit matérialisée par un balustre d'or. Aussi peut-on observer à Annecy une statue du philosophe entourée d'un balustre doré sur lequel il est écrit « un matin de Pâques fleuries, Rousseau rencontra ici madame de Warens ». La baronne l'envoie à Turin où il se convertit au catholicisme le 23 avril. L'année suivante, il retourne chez celle qu'il appelait « Maman » alors que cette dernière n'était que de 13 ans plus vieille que lui, dans « une petite maison au penchant d'un vallon », près de Chambéry, que Les Confessions ont rendue célèbre : « les

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