ROYAUTÉ ET CULTE SOLAIRE A L’ANCIEN EMPIRELe culte de Rê, le dieu solaire, concurrence celui de Ptah, attesté depuis la période thinite, entre la IIIe et la IVe dynastie égyptienne. Ainsi, la IVe dynastie adopte avec Gizeh un nouveau site dans le choix des nécropoles royales (face à Héliopolis sur l’autre rive du Nil) et la symbolique solaire de l’architecture pyramidale. De même, la Ve dynastie serait issue selon la légende de l’union de Rê et d’une des prêtresses du temple d’Héliopolis. Ainsi, …afficher plus de contenu…

Dans ce tableau à la fois idéologique et théologique , le Pharaon agit ainsi comme protecteur et garant de ces concepts de régénération, en tant qu’incarnation et lien entre la divinité et les hommes. Ainsi, au cours de l’Ancien Empire, le culte solaire se déploie et mène à une véritable « solarisatio n » du culte royale à l’apogée Ve dynastie, au travers de la construction des temples solaires, toujours en lien avec l’idée d’éternité recherché par les pharaons et le renouveau cyclique du monde …afficher plus de contenu…

Les documents 23 Barque de Chéops, enfouie dans une fosse à Giza (IVe dynastie) et 34 Plan et élévation du temple solaire de Niouserrê (Abou Ghorab) illustrent les aspects symboliques, notamment architecturaux, développé par ce culte solaire à partir de la IVe dynastie. Enfin, le document 45 Bloc de la „fête sed“ (Jubilé royal) dans le temple solaire de Niouserrê relate un des événements majeurs susceptible de concerner un règne royal : la Fête-Sed en tant que rituel de régénération de la personne du Pharaon de son vivant. Si le thème de la royauté et du culte solaire à l’Ancien Empire doit donc être appréhendée en