Rse gouvernance
La responsabilité sociale des entreprises (RSE) étant intimement liée à l’avenir de celles-ci, il faut l’élever au rang des questions de gouvernance dont doit s’occuper le conseil d’administration.
Dans un nouveau rapport, Le Conference Board du Canada propose une feuille de route pour la RSE afin d’aider les conseils d’administration à intégrer les enjeux sociaux et environnementaux à leurs fonctions en matière de surveillance, d’orientation stratégique et de rapports.
Le rapport, intitulé The Role of the Board of Directors in Corporate Social Responsibility, est le premier du genre à s’intéresser à ce qui se passe au sein des conseils d’administration canadiens afin de déterminer l’influence qu’ils exercent, ou devraient exercer, sur le rendement de l’entreprise sur les plans social et environnemental.
Les investisseurs institutionnels, soucieux du rendement à long terme des entreprises, sont les principales forces derrière cette tendance à propulser ces questions jusqu’aux conseils d’administration au lieu qu’elles demeurent du ressort de la direction.
"Les entreprises commencent à comprendre l’importance de la responsabilité sociale et de la viabilité pour leur compétitivité, mais elles se sont attardées à la RSE à l’échelon opérationnel, tenant cette question à l’écart des délibérations stratégiques du conseil d’administration. De plus en plus, les conseils d’administration prennent conscience du fait que les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques peuvent revêtir une importance considérable. Ils se sont donc mis à exercer leur responsabilité fiduciaire dans ce domaine", explique Coro Strandberg, auteure du rapport et spécialiste renommée de la RSE.
"La gouvernance d’entreprise n’a jamais autant retenu l’attention des sociétés, des organismes de réglementation et d’autres intervenants. Les conseils d’administration ont maintenant tendance à s’intéresser