Rue prada

1719 mots 7 pages
La rue Prada est si longue qu’on a l’impression de ne pas en voir la fin. Le soleil se couche. Il est d’une couleur rouge orangée, tel un coucher de soleil de cinéma. Un voile fin de brume se lève, faisant place à une atmosphère lugubre, comme dans un film d’horreur, d’où des personnages sortiraient des petites ruelles non éclairées. Les lumières sont allumées. Cette rue, qui dans la journée est noire de monde, est déserte. Les stores des boutiques sont fermés avec des cadenas. La boutique de téléphones portables a des barreaux ; ceux-ci ressemblent à des barreaux de cellules de prisons. Une atmosphère pesante est perceptible, et il n’y a aucun bruit. L’arrêt du bus, le seul bus de la rue qui mène directement à la gare, est fracturé. Il ne reste qu’un carreau sur quatre qui est encore en place. Les morceaux de verre sont dispersés un peu partout autour du banc de l’arrêt, comme si une personne avait voulu délimiter son territoire. La route est bordée d’arbres, tous plus grands les uns que les autres. Ils ont l’air vivant. En cette saison, ils n’ont plus de feuilles. Leurs branches, dénudées, ressemblent à des bras géants levés vers le ciel. Les trottoirs sont déformés, pleins de bosses et de trous. Des petites ruelles sombres passent à travers divers bâtiments qui composent cette rue. La route principale n’est pas droite. La rue Prada commence avec une boulangerie, et elle se termine avec un bâtiment abandonné. Il y a trois feux tricolores et cinq passages piétons.
Soudain, je sens une présence derrière moi. J’accélère le pas, pensant que je me fais encore des idées. Malgré cela, je n’ose pas tourner la tête de peur de voir qu’il y a en effet quelqu’un, ou quelque chose. J’ai l’impression que cette présence accélère le pas derrière moi. Là, un sentiment de peur m’envahi. Une odeur de sueur m’imprègne le nez, au point de ne plus sentir que ça. Je me mets à courir au milieu de la route, afin que quelqu’un me voit. En vain. Il n’y a plus personnes et la nuit sombre

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