1. Théories et construction du CI
Pour mieux comprendre la construction du dispositif global du commerce international, nous allons partir des théories traditionnelles développées par des auteurs comme Ricardo ou HOS qui ont pu d’une manière ou d’une autre influencer les interprétations actuelles. Puis nous tenterons de comprendre les théories et le dispositif actuel. a. Théories classiques du Commerce international
La théorie classique
Cette théorie a d’abord été développée par Adam Smith (avec la théorie des avantages absolus) puis ensuite reprise par Ricardo (avec les avantages relatifs) qui en fit une analyse plus poussée.
Adam Smith part du principe que chaque pays a intérêt à se spécialiser uniquement dans le produit ou il a un avantage absolu, c'est-à-dire le produit qu’il peut produire à moindre coût. Ricardo va lui démontrer que l’intérêt à échanger repose plutôt sur un avantage qu’il qualifie de relatif. Ainsi même si un pays n’a pas d’avantage absolu il a quand même intérêt à produire et à échanger le bien dont il a un avantage relatif. Cette théorie justifie le commerce international comme étant l’élément central permettant l’allocation maximale des ressources de chaque pays et ainsi permettant de baisser les coûts de production au niveau mondial. En effet ces auteurs ont démontré que les pays avaient plutôt intérêt à échanger entre eux. Tous les pays seraient gagnants dans cet échange car ils se spécialiseraient chacun dans un domaine où ils détiennent l’avantage relatif afin de limiter la consommation de facteurs de production en général dans tous les pays et par ce fait de baisser les coûts. Il y aurait donc une division de travail internationale qui serait profitable à tous les pays participant à cet échange.

La théorie néoclassique (HOS)
Cette théorie doit son nom aux trois auteurs qui l’ont développé: Hecksher, Ohlin et Samuelson. Elle explique le commerce international par l’abondance d’une part et la rareté d’autre part, des