Ruy blas
RUY BLAS, Acte III – Scène 2 (Tirade)
Ruy Blas qui vient d’être nommé Premier Ministre par la reine, durant le dîner du conseil du gouvernement, prend soudainement la parole pendant un grand instant pour essayer de faire réagir ses collègues qui pillent l’état, ce qu’il ne tolère pas, vis-à-vis des nombreux efforts fournis par le peuple espagnol.
Nous allons tout d’abord évoqué la mauvaise posture dans laquelle se trouve l’Espagne notamment par rapport à son armé, la manières dont elle est considérée par les pays européen, et son entrée en guerre civile. Par la suite, nous nous intéresserons a la place des ministres dans cette affaire, plus précisément le fait qu’ils profitent de l’état espagnol et qu’ils soient les seuls coupables.
I. L’Espagne est en mauvaise posture
1) Une armée pitoyable
Dans sa tirade, Ruy Blas évoque les mauvaises conditions dans lesquelles exercent les soldats, comme leur équipement militaire plutôt mal adapté « qui vont pieds nus », « s’habillent d’une loque et de poignard ». Il fait comprendre que l’armée d’Espagne est misérable « où le soldat douteux se transforme en larron » ce qui signifie qu’il devient voleur (à sa propre armée), et impuissante « à peine six milles hommes », qu’elle c’est affaiblie et est devenue fragile « anciens vainqueurs du monde, espagnols que nous sommes »
2) L’Europe se moque de l’Etat espagnol
Ruy Blas évoque le fait qu’une grande majorité des états européen sont contre l’état d’Espagne « L’Europe qui vous hait, vous regarde en riant ». L’Espagne est guettée par les pays qui attendent sa chute, on trouve de nombreuses citation des pays et leur idée d’attaque de l’Etat espagnol « la Savoie et son Duc son pleins de précipices » , « la France pour vous prendre attend des jours propices » , « l’Autriche aussi vous guette ». On relève une comparaison « comme si votre roi n’était plus qu’un fantôme », ce qui signifie que le roi n’a plus, ou presque plus