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Commentaire : Ruy Blas

Nous allons faire le commentaire de l’acte II scène 2 de la pièce de théâtre « Ruy Blas » écrite par Victor Hugo en 1838. Ce dernier est l’un des cofondateurs du drame romantique. Il est connu notamment pour des chefs d’œuvres comme « Notre-Dame de Paris » rédigé en 1831, « Les Misérables » publié en 1862 ... Il était aussi reconnu pour ces pièces de théâtre et romans que ces poésies, comme « Mélancholia » créé en 1852. Le commentaire de ce texte, sera fait en trois parties : La partie Lyrique, La partie Réaliste ainsi que la partie Romanesque.

Pour commencer, nous pouvons constater que ce long monologue permet à la reine de se confier au plus haut point. Nous remarquons que Victor Hugo utilise énormément le jeu de scènes amoureux « (Vivement et portant la main à son cœur) » « (Elle s’agenouille) » « (Elle met la main dans sa poitrine et en arrache une lettre froissée...) » « Se tournant à demi vers la table ». Ce qui amplifie ces sentiments. On peut aussi voir que Victor Hugo met en valeur le désarroi de la reine avec des séries d’exclamations que l’on retrouve à plusieurs reprise dans la scène «Que c’est faible, une reine, et que c’est peu de chose ! » « Secouez-moi madame ! Car je n’ose élever mon regard jusqu’à vous ! »
On retrouve aussi dans cet extrait de Ruy Blas un côté assez proche de la poésie lyrique plutôt triste que l’on reconnait avec certains champs lexical comme celui de la passion« Aimer, cœurs, feu, brûlé, destin, douceur... » Ainsi que celui du désespoir « Sang, nuit, sauver, espoir du martyre, spectre, aidez-moi, haïr, secourez-moi... » On remarque aussi que la passion est mise en valeur par une gradation «La dentelle, la fleur, la lettre c’est du feu ! » Elle utilise aussi dans cette même phrase une métaphore qui permet de mettre le sentiment qui l’anime. Dans le cas présent il s’agit du feu qui est proprement dit l’allégorie de l’amour ou de la passion ce qui amplifie cette