Rwanda
Le monde politique avait pressenti les catastrophes arrivées au début d’avril 1994. Le Hutu Power[1] et le FPR[2] étaient prêts à attaquer. Le FPR apporta des armes et des hommes.
Le 6 avril 1994, l'avion du président Juvénal Habyarimana s'écrasa alors qu'il s'apprêtait à atterrir à l'aéroport de Kanombe, à Kigali. L'origine exacte de cet attentat reste aujourd'hui encore un véritable mystère. Plusieurs témoins de l'accident certifient avoir vu deux hommes blancs aux alentours, mais ces dires n'ont jamais été certifiés. Sa mort profita avant tout aux Hutu, qui cherchaient à éliminer le président depuis 1992 déjà, car il espérait pouvoir entamer un dialogue entre les deux ethnies.
Sa mort servit entre autre de prétexte au déclenchement du génocide contre les Tutsi, mais ne profita en aucun cas au FPR. Les Tutsi attendait un soutient du président qui était prêt à entrer en matière, quant à une véritable application des Accords d’Arusha, car son pouvoir était en baisse. Le FPR n'avait donc pas un intérêt réel de supprimer Juvénal Habyarimana à ce moment.
Il est important de prendre les causes de la mort de Juvénal Habyarimana avec beaucoup de recul puisque rien n’a été certifié comme il l'a été dit.
Le 7 avril 1994 le génocide débuta. La première étape fut la prise du pouvoir par le Hutu power.
Toutes les personnes ayant un poste élevé dans la société furent éliminées pour laisser au Hutu power le chemin le plus libre possible. Qu'ils aient été Hutu ou Tutsi, tous les opposants au régime étaient éliminés.
Les responsables du génocide étaient les mêmes que ceux qui avaient commandité le coup d'état quelques années plus tôt.
Les horreurs du génocide
Dans la journée du 7 avril, les premières catastrophes commencèrent au Nord et au centre de Kigali, puis le jour suivant elles s'étendirent à l’Est et à l’Ouest.
Carte représentant les différentes régions cardinales du Rwanda[3]
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On pouvait qualifier ces catastrophes de génocide car