Le microclimat de la grotte
Expérience
La phosphatière constitue un milieu spécifique entre lumière et monde souterrain. Des fougères et des orchidées cohabitent avec des végétaux plus classiques (chênes...), nous avons aussi remarqué la présence de mousses et des lichens. La recherche de la lumière transforme ces végétaux en leur donnant des dimensions plus importantes que la normale l’humidité est aussi responsable de la présence de certains végétaux inhabituels.
Pour comprendre la présence de cette flore nous allons étudier le microclimat de cette grotte. En la visitant nous avons remarqué que malgré la chaleur extérieure la grotte restait à une température relativement fraiche, nous avons ensuite émis l’hypothèse selon laquelle la grotte serait soumise à un « effet de serre » – en effet, puisqu’elle se trouve isolée en profondeur et est très humide elle met du temps à se chauffer (ce qui explique qu’elle soit plus fraiche pendant la journée) mais la chaleur emmagasinée durant la journée elle reste « emprisonnée » en quelque sorte dans la grotte, le grotte garderait donc plus longtemps sa température, (c’est ce qui se passe par exemple la nuit lorsque l’extérieur se refroidi et que la grotte reste à une température relativement douce).
Pour expliquer ce phénomène nous avons mis au point un dispositif qui recrée le microclimat de cette grotte.
Nous avons d’abord recrée le climat de l’extérieur de la grotte (en surface). Pour se faire nous avons mesuré la température d’un verre d’eau à température ambiante :

Puis nous avons «chauffé » ce même verre d’eau à l’aide d’une lampe (elle recrée le rayonnement solaire) :

Nous avons relevé la température au bout d’une demie heure, d’une heure, de deux heures puis de trois heures.

Puis nous avons éteint la lampe (comme s’il n’y avait plus de Soleil – la nuit par exemple)

et relevé la température lors de l’arrêt, au bout de cinq minutes d’arrêt, de dix minutes puis d’un quart d’heure.

Nous avons