Homicide avant embarquement

Ils étaient là, à quelques mètres de moi. Je devais en finir. Elle m’avait trahi en choisissant de partir avec lui. Ils allaient bientôt embarquer, je devais faire vite. J’avais tout prévu: arrivé a l’aéroport je l’enlèverais, parmi la foule, là où il ne remarquerait rien. Puis, je lui enverrais un message avec son téléphone à elle. Je lui dirais de monter dans l’avion, et de l’attendre. Ensuite je monterais moi-même dans l'appareil et, une fois en Italie, se sera son tour, lui qui me l’avait prise.

Il faisait un froid glacial cet après-midi là, lorsqu’une femme qui revenait d’un séjour en Angleterre trouva un cadavre sous sa voiture sur le parking de l’aéroport de St Exupéry.
Lorsque les policiers arrivèrent sur les lieux, ils découvrirent le corps d’une femme de vingt-neuf ans appelée Alyson Lévy. Le médecin légiste détermina qu’elle avait été étranglée aux environs de 11h30 le matin même.
L’inspecteur Duquette se retourna vers ses agents et leur donna ses instructions :

-Je veux que vous fouilliez son appartement à la recherche d’indices, interrogez ses proches. Elle porte une alliance, ce qui signifie qu’elle a un mari. Trouvez-le!

Alyson Lévy habitait un grand appartement du Vieux Lyon avec son mari, Noah. Tout y était propre et bien rangé, rien n’indiquant que la propriétaire avait été retrouvée assassinée. Les agents Dubois, Canet et Leroy prirent l’ordinateur portable qui traînait sur une table, continuèrent à fouiller et ne trouvèrent qu’un vieux carnet d’adresses datant de quelques années.
De retour au commissariat, Dubois et Leroy infiltrèrent l’ordinateur d’Alyson Lévy pendant que l’inspecteur Duquette se rendait chez la mère de la victime qui habitait, d’après l’adresse écrite dans le vieux carnet, en banlieue lyonnaise.
Cependant, Grégory et Miranda LaSalle, les parents d’Alyson, ne parlaient plus à leur fille depuis cinq ans à cause d’une histoire de drogue et l’inspecteur repartit au commissariat sans rien