Réflexion maçonnique, éthique et engagement
OUI… ? NON… ?
A cette question Pythagore me rassure en me rappelant :
« Les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion » .
Laissons nous aller alors à quelque provocation en tournant et retournant autour…, et reformulant la question à l’étude des Loges…
Ainsi, faudrait il donc réfléchir maçonniquement et construire une éthique personnelle pour mieux nous engager dans le monde ?
« Je pense donc je suis » a dit Descartes, lequel en terme de Méthode… maniait plutôt bien le Discours… pour qui, expliquer le moyen de prouver son existence c'est de penser ; c'est la seule preuve pour lui qu'être vivant est de penser.
Auparavant, il avait mis en avant la méthode du doute qui rejette tout ce qui n’est absolument pas certain. Ainsi, il pense prouver qu’il existe en tant que chose qui pense ou en tant qu’âme et tend même à démontrer que l’âme est plus facile à reconnaître que le corps. Il va d’abord prendre le parti de rejeter tout ce qui lui semble certain comme la réalité d’un corps car « nos sens nous trompent quelquefois » en indiquant parallèlement que la raison peut nous tromper également « Il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie et y font des paralogismes »… Chaque sujet peut donc faillir dans ses raisonnements.
« To be or not to be » déclamait Shakespeare qui considérait ensuite que « la réflexion fait de nous des lâches » … ;
Prenons mes F :., le temps d’écouter parler notre silence derrière l’engagement profond des mots du poète…
« Être, ou ne pas être, telle est la question.
Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s’armer contre une mer de douleurs et à l’arrêter par une révolte? Mourir.., dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du