Réflexion sur l’éducation
Tout d’abord, selon James W. Michaels, l’humanité se trouverait à l’«ère de la connaissance», entièrement basée sur l’information et dont le fonctionnement serait inconcevable en l’absence de l’éducation, sous ses aspects formel ou informel. Effectivement, à une époque de la prédominance des technologies et de la globalisation économique, on est à l’affût d’informations afin de pouvoir se repérer par rapport à un environnement éclaté.
En échange, si l’on peut se montrer critique voire pessimiste sur certains points à l’égard du devenir de nos sociétés, on ne saurait nier les progrès majeurs qui ont été faits dans tous les domaines, y compris en éducation. En effet, l’approfondissement et l’accroissement du savoir scientifique, l’innovation généralisée, la dissémination sans précédent de la connaissance et la préoccupation grandissante pour le développement durable représentent de grands pas vers une humanité de la «conscience». Dans ce contexte, l’éducation se fixe de fiers objectifs, qui feront de l’école à la fois un espace de l’inclusion, de l’équité, de la participation et de l’excellence pour tous.
Pour conclure, les principes et les formes de l’éducation ont considérablement changé au fil du temps. Réservée aux élites pendant l’Antiquité ou assujettie à la religion au Moyen Âge, elle s’ouvre aux masses avec la propension de la bourgeoisie, dont les intérêts économiques et politiques exigeaient une instruction élémentaire du