Régime politique français
C'est avec l'institution de la Troisième République (France), sous l'égide des ministères de Jules Ferry de 1879 à 1885, que la république s'inscrit définitivement dans les mentalités. Dans un premier temps de nature parlementaire, les institutions républicaines limitent strictement le pouvoir exécutif, ce qui s'avère être un sérieux handicap lorsque la France doit affronter à partir de 1914 une série d'épreuves majeures.
La Cinquième République marque à cet égard en 1958 une rupture dans la tradition républicaine. La nouvelle constitution rédigée par Michel Debré puis telle que pratiquée de 1958 à 1974 par Charles de Gaulle et son premier ministre - puis successeur - Georges Pompidou, traduit un renforcement significatif du pouvoir exécutif.
Depuis 2007, l'accession au premier rang de nouvelles générations politiques n'ayant pas connu de Gaulle favorise l'émergence de nouveaux débats sur l'équilibre des pouvoirs. Par delà ces évolutions, la République française est restée fidèle à un certain nombre de valeurs individuelles et collectives.
La Première République française naît alors que la France a progressivement coalisé contre elle une grande partie des états européens par ses premiers coups de force : constitution civile du clergé (1790), empiétements territoriaux (1791-92), exécution de Louis XVI (1793)…
Malgré les alarmes de Maximilien de Robespierre qui annonçait une dictature militaire, c’est la France elle-même qui a déclaré la guerre au "roi de Bohème et de Hongrie" (avril 1792). La République française est entraînée dans une série de conflits avec le reste de l'Europe.
Robespierre anime à la Convention nationale un régime coercitif et répressif, la Terreur, qui vise à