Correction sur « L’URSS de Staline : un régime totalitaire »

Questions p. 51 :
1) Staline est le guide infaillible de l’URSS. Il prend seul toutes les décisions.

2) Il est question du parti communiste contrôlé par Staline.

3) Staline remet en cause la liberté d’expression : « Je proteste contre la publication de l’article d’Iaroslavski… ».

4) C’est un camp de travaux forcés (Goulag) où sont déportés les opposants réels et imaginaires du pouvoir.

Paragraphe argumenté :

Introduction : Après la mort de Lénine en 1924, Staline parvient à s’emparer du pouvoir. De 1928 à 1953, il impose un régime totalitaire en encadrant la population et en éliminant les opposants.

Paragraphes : Tout d’abord, maître du parti communiste et de l’État soviétique, Staline concentre entre ces mains tous les pouvoirs; c’est un dictateur. Placé au-dessus de tous, il fait l’objet d’un culte de la personnalité grâce à une propagande très active. Il est le guide suprême et infaillible de l’URSS.

Ensuite, l’URSS est un État totalitaire, car la population est encadrée. La jeunesse est embrigadée au sein d’organisations, comme celle des pionniers, qui inculquent la fidélité au régime et à son chef. Les libertés sont supprimées. Ainsi, l’information est soumise à la censure et les bâtiments de culte fermés. Par exemple, il faut éviter de contredire l’opinion de Staline comme l’a fait Iaroslavski. Par ailleurs, le régime totalitaire repose sur la terreur. La police politique, le NKVD, surveille la population grâce à ses fonctions policière et judiciaire. Ses jugements sont prononcés à huis clos et sans appel.

Enfin, les opposants au régime sont éliminés. Après 1934, Staline se débarrasse des membres du Parti qui le gênent : ce sont les procès de Moscou de 1936 à 1938. La grande terreur se répand à la population entre 1937 et 1939. Par conséquent, la majorité des victimes de la répression ne sont pas des cadres ni des membres du Parti, mais des exclus de la nouvelle