Régime
I.La représentation A.La théorie de la représentation
B.Le mandat représentatif
II.Les limites du mandat représentatif A.L'évolution du mandat représentatif
B.Le Gouvernement représentatif et la démocratie
Résumé de l'exposé
Montesquieu nous disait « comme la plupart des citoyens, qui ont assez de suffisance pour élire, n'en ont pas assez pour être élus ; de même le peuple, qui a assez de capacité pour se faire rendre compte de la gestion des autres, n'est pas propre à gérer par lui-même. ».1 Les philosophes des Lumières présentent alors la démocratie représentative comme une alternative au despotisme. La souveraineté relève de plusieurs modes d'exercice, différent selon la conception de celle-ci. Nous allons nous intéresser au régime représentatif car il est logiquement impliqué par la souveraineté nationale. La démocratie représentative repose sur l'idée majeure que le peuple ne peut exercer directement la souveraineté. En effet, il ne peut, matériellement parlant, se réunir pour faire les lois lui-même, et il ne peut d'autant plus gouverner seul. L'institution de représentants est donc un corollaire indispensable. Ce régime s'incarne alors dans le contexte d'une démocratie semi-directe avec des représentants ayant donc un mandat non-impératif. Ils ont donc la mission de créer les lois et de les mettre en place. Ce phénomène est observable en France en 1791, 1793, 1848 et jusqu'à la V° République (exceptions faites de 1792 et 1875). Le terme de séparation des pouvoirs n'est donc pas entièrement correct dans ce cas précis, nous devrions plutôt parler de « séparation des fonctions ». La démocratie représentative est beaucoup plus répandue que la démocratie directe, en effet plus de la moitié des habitants de la planète vivent sous un régime représentatif, et notamment les Etats les plus riches et les plus puissants. Nous nous demanderons alors quels sont les enjeux d'un tel régime? Et si, finalement un gouvernement représentatif est un idéal