Régionalisation élargie
(3428) Consultations
Depuis son accession au Trône le 23 juillet 1999, S.M. le Roi Mohammed VI a ouvert un vaste chantier de réformes structurelles et institutionnelles, pour remodeler le visage du Maroc et en faire véritablement un modèle de gouvernance susceptible de s’arrimer avec aisance dans le concert des grandes nations démocratiques.
C’est ainsi que le Souverain s’est intéressé aux problèmes de la femme pour lui octroyer, à travers le droit de la famille « Moudouana » d’autres droits que ne lui reconnaissait pas l’ancien code de statut personnel pour lui assurer dans le cadre de la charia (droit musulman), plus de libertés d’action ainsi que l’égalité, autant que faire se peut, de son conjoint.
Il s’agit d’une grande avancée juridique mais qui peine à trouver son application, tant les résistances sont encore vivaces, en raison semble-t-il du poids des traditions séculaires et aussi de certains juges, dont l’adaptation demandera encore du temps…
La réforme de la justice dans son ensemble a suivi, grâce à la ténacité du jeune Souverain, qui est revenu sur ce sujet qui lui tient tant à cœur, à chaque fois qu’il adresse un message à la Nation. En la personne de M. Abdelouhad Radi, ancien ministre de la justice, le Roi a trouvé un homme politique courageux et engagé, chef de l’Union socialiste des forces populaires l’USFP et leader charismatique de la gauche marocaine, pour exhausser son vœu. Il vient d’achever sa mission, en faisant avaliser son projet de réformes par le Souverain et en le remettant entre les mains de son ancien collègue, chargé du Secrétariat général du Gouvernement M. Driss DEHAK, lui-même ancien Président de la Cour suprême et juriste de renom. Les projets de lois que contient la réforme de la justice suivront ensuite leur chemin habituel pour atterrir devant le parlement…
Cette fois-ci, la réforme dont il est question n’est pas une mince affaire, en ce sens