Régulation de marché de transport
(Naf 2008 rév.2 : 49.41A, Naf 2003 Rév.1 : 602M)
LE MARCHE
Après une nette reprise d'activité ces dernières années, le secteur du transport routier de marchandises est confronté aux difficultés engendrées par la conjoncture économique. Bien que son chiffre d'affaires progresse régulièrement en valeur grâce à un effet prix positif, le secteur connaît une importante baisse de son activité en volume. Par ailleurs, les pressions concurrentielles se font davantage sentir. Les entreprises françaises sont de plus en plus concurrencées par les entreprises étrangères non ressortissantes de l'Union Européenne (ou circulant sous un pavillon hors UE) réalisant du cabotage. Ainsi la situation des professionnels du secteur varie selon la taille de l'entreprise : alors que les grandes entreprises ont plus de facilités à développer des services connexes à plus haute valeur ajoutée, les petites entreprises du secteur sont plus sensibles à la hausse de leurs coûts de revient (hausse du prix du gasoil conjuguée à la hausse du coût de la main d’œuvre liée aux nouvelles réglementations). Ainsi, bien qu'elles restent majoritaires dans le secteur, les petites entreprises, contraintes à limiter les revalorisations tarifaires dans un contexte concurrentiel exacerbé par la libéralisation du marché depuis le 1er janvier 1998, doivent faire face à l'érosion de leurs marges, ce qui entraîne la disparition des plus fragiles. Pour subsister, sans déroger à la législation sociale et à la réglementation et malgré de très faibles marges en constante diminution, les professionnels tendent donc à se rapprocher; ce qui affecte la structure du secteur traditionnellement très atomisé. Pour préserver leurs parts de marché, les acteurs du secteur sont contraints de développer des services à forte valeur ajoutée : offres combinées de transport et de logistique, messagerie, transport léger en courte distance, benne...
Tendances
La poursuite de la baisse des