Réquisitoire brésil
Le Brésil fait partie des pays émergents où les inégalités économiques sont parmi les plus élevées du monde. Les différences sociales et raciales séparent les pauvres des bidonvilles des familles les plus riches.
L’État est impuissant face à la croissance de sa population et manque de ressources pour garantir une sécurité sociale équitable à tous ses habitants. Le contraste entre les plus démunis et les plus favorisés est visible à chaque coin de rue.
En effet, derrière chaque beau paysage il se cache une dure réalité : les pauvres entassés dans des « favelas » souffrent de leurs conditions exécrables, et sont entourés et même parfois victimes d’une violence effrayante.
Effrayante ! C’est le cas de le dire ! Le danger les guette constamment et ils n’ont d’autre moyen que de vivre avec et s’y accommoder.
Des trafics de tout genre accompagnent le quotidien des habitants. Sous l’emprise de terrifiants tyrans, ceux-ci sont amenés par peur et par manque de moyens à collaborer avec des « bandidos »* .
Ces trafiquants n’ont aucune morale et aucune limite, ils sont prêts à tout, jusqu’à utiliser des enfants, et par la même occasion leur briser leur innocence. De plus en plus de jeunes quittent l’école pour suivre les traces de ces personnes qui les impressionnent tant, et qui se trouvent être parfois leur grands frères ou leur cousins.
Pour survivre dans ce milieu de brutes, des jeunes filles influençables cherchent à se faire une place et servent parfois d’appas ou d’objets sexuels.
Une vie bien triste, pour des jeunes filles dont les rêves sont communs à ceux de toutes les autres bambines indépendamment de leur classe sociale. Ces filles de favelas sont souvent confrontées à une grossesse précoce. Dans la plupart de ces cas, l’homme ne sera que pro-géniteur ! Hélas ! Le cercle vicieux recommence ! Ces enfants n’auront guère un meilleur avenir que celui de leurs parents et entourage.
On pourrait se demander quel est le rôle de l’État dans cet