Certaines roches moment de leur formation. Cette propriété est dû aux oxydes de fer comme la magnétite dont l’aimantation s’aligne avec la direction du champ magnétique terrestre au la direction du champ magnétite, avant de se figer dans la roche. Ces roches sont des fossiles du champ magnétique. Elles montrent que le champ magnétique a parfois été inversé par rapport à aujourd’hui, c’est à dire que le pôle magnétique nord était au sud géographique et le sud magnétique était au nord géographique. Brunhes est le premier à découvrir le phénomène d’inversion du champ magnétique terrestre au début du XXème siècle ; mais il fallut attendre plus de 5O ans pour que ses conclusions soient acceptés. En effet, les connaissances de l’époque n’étaient pas suffisantes pour expliquer le phénomène. C’est au milieu du XXème siècle qu’une équation susceptible de gouverner la géodynamo( dynamique présentent dans la partie interne de la Terre) est posée. Cette équation montrent que si un champ magnétique d’une certaine polarité est produit alors un champ inverse peut aussi l’être. Les inversions sont des événements brefs à l’échelle géologique. Les études les plus récentes montrent qu’elles se produisent après une décroissance générale du champ magnétique qui perd 90%de son intensité. Pendant la période de transition le champ est constitué de plusieurs pôles Nord et Sud, pour finalement converger à nouveau. A l’issue de l’inversion, le champ retrouve deux pôles magnétiques : l’un à proximité du pôle géographique nord, l’autre prés du pôle géographique sud. Ces épisodes de champ magnétique faible et multipolaire ne mènent pas toujours à des inversions. Assez souvent, ils s’achèvent par un retour à la même polarité. On parle dans ce cas d’excursion géomagnétique mais aussi d’inversions « ratées ». On pense aujourd’hui que les inversions et les excursions sont déclenchées par des panaches magnétiques (sorte de concentration exceptionnelle de lignes de champ magnétique) qui se forment à