DM Critique de la raison pure.
->Qu’apprends-t-on sur la nature de la raison ?
-La nature de cette raison est un enjeu principal de l‘œuvre, Kant se demande si la raison peut fonctionner, si elle peut nous faire comprendre quelque chose. Il va donc chercher à comprendre l’idée de ces objets purs. La raison ne va pas être critiquée sur sa nature (Kant étant un philosophe des Lumières, il croit donc qu’elle est bonne par nature. Néanmoins, il subsiste un risque de mélanger, de confondre les domaines), mais sur son usage qui est soit empirique, soit rationnel.
La nature de la raison veut que celle-ci s’élève toujours plus haut vers des conditions plus éloignées à l’aide de propositions fondamentales dont l’usage ne peut être évité.
-Ces propositions fondamentales s’élèvent au-delà d’un usage empirique et sont insoupçonnables puisque le sens commun est en accord avec elles (elles s’y confondent) d’une part, d’autre part, de ce fait, elle tend vers un volet obscur teinté d’un esprit contradictoire puisque l’aspect empirique surpassé ne permet donc pas de reconnaitre des erreurs.
-Ces conflits sans fin se situent dans ce que l’on appelle la Métaphysique. Ce sont des conflits qui opposeront dogmatiques et sceptiques. Ils sont profonds et ancrés puisque même lorsqu’ils semblent prendre fin, sous couvert d’un certain commun accord, en réalité il n’en est rien. En effet, l’accord trouvé fournit une généalogie, des racines à la métaphysique or elles sont erronées.
-Avec la notion de nature de la raison, apparait donc ce contexte conflictuel qui ns introduit à l’indifférentisme. C’est une notion ambivalente car elle est à la fois une incarnation de la matrice du chaos et un point de départ d’une transformation ou d’une progression à venir des Lumières. Kant traduit le fait que l’indifférentisme est au fond vain, puisque la métaphysique finit toujours par réaffecter les réflexions.
-En soi en quoi l’« indifférence » est-elle alors importante ? Elle est le résultat de