Résumé de la concurrence sur le tourisme spatial
USA : Les deux sociétés géantes que sont Boeing et Lockheed-Martin commercialisent des lanceurs russe et ukrainien, appelés Proton et Zenit, réputés pour leur fiabilité et très bon marché, parvenant ainsi à mieux concurrencer Ariane 5.
Japon : Depuis plusieurs années, le Japon réalise un effort de grande ampleur pour se hisser dans la cour des grands en matière spatiale. Son budget national est du même ordre de grandeur que celui de l'Agence européenne ESA. Grâce, notamment, à sa fusée H-IIA capable d'envoyer une charge de 5 tonnes en orbite de transfert géostationnaire, le pays du Soleil-Levant a atteint l'autonomie en matière de lancement de satellites.
Chine : En lançant un homme dans l'espace avec ses propres moyens, sans doute en octobre 2003, la Chine deviendra la troisième puissance spatiale dans le domaine des vols habités. Et prouvera sa volonté farouche de parler d'égal à égal avec les grands du domaine que sont les Etats-Unis et la Russie. Considérant que la maîtrise du spatial est l'attribut des grandes nations, la Chine investit dans ce domaine avec force, sous l'autorité de ses militaires. Ayant déjà construit et envoyé des satellites d'observation, de météorologie, de positionnement, ils ne manquent pas non plus d'ambitions, ayant proposé à l'Europe de participer à son projet de constellation de localisation Galileo.
Inde : Le lanceur GSLV (Geostationary Satellite Launch Vehicle) peut emporter 2 tonnes à destination de l'orbite géostationnaire.
Le PSLV (Polar Satellite Launch Vehicle), quant à lui, lance une tonne en orbite basse. Véritable puissance spatiale avec son budget de 450 millions de dollars, l'Inde fera peut-être parler d'elle ces prochaines années, si elle parvient à mettre au point une version lourde de son GSLV, lequel pourrait concurrencer Ariane.
Russie : Son activité dans le domaine des satellites est ainsi