La primaire présidentielle socialiste de 2011, nommée officiellement « Primaires citoyennes », est l’élection organisée par le Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche afin de désigner leur candidat commun à l’élection présidentielle française de 2012.
Contrairement aux fois précédente, cette élection sera ouverte à tous, à la condition d’être inscrit sur les listes électorales.
Lors de leur lancement en Octobre 2009, on voit se profiler les prémices d’un combat de titans.

Dominique Strauss-Kahn : Le champion et la chute.
Avant même que la primaire soit lancée, que les candidats se soient déclarés, DSK, président du Fond Monétaire International, est déjà désigné comme le vainqueur, écrasant tout autre concurrent éventuel. Déjà vainqueur de tout autre candidat à la présidentielle.
Mais le 15 Mai 2011, le candidat pressenti et favori , est accusé d’avoir commis une agression sexuelle à New-York. Son arrestation bouleverse la primaire.

Martine Aubry: Candidate par défaut?
La première secrétaire du PS, très ancrée à gauche, forte d’un excellent bilan à Lille , avait semblé s’effacer et se résoudre à la candidature du Directeur Général du FMI.
Apres l’affaire de New-York, elle se déclare candidate.
Sa popularité et ses divers soutiens, n’enlèvent pas pourtant cette impression qu’elle n’est que la doublure de DSK.
Impression renforcée par les mots que ce dernier a lors de son interview télévisée de 18.09.2011 (En reconnaissant que « oui, nous avons en effet un pacte avec Martine ».)

François Hollande: L’outsider tranquille.
Dans le cadre de la pré campagne de la primaire socialiste, François Hollande apparait comme le concurrent direct de DSK et bien avant l’affaire de New-York, on voit les intentions de vote à son égard progresser. Un relookage pour effacer son image trop « bonhomme » et une volonté de s’afficher comme le « candidat normal » par opposition à « l’hyper présidence » de Nicolas Sarkozy font parti de sa stratégie.

Ségolène