Résumé de lecture
Jeanne-Marie Préfaut est une mère de cinq filles dont la quatrième, Sophie, est autiste. Les crises de cette dernière devenant de plus en plus fortes, elle décide de mettre fin à ces souffrances continues. Alors que sa fille a 23 ans, Jeanne-Marie lui donne la mort. Elle est condamnée à 5 ans de prison avec sursis.
Elle nous raconte son expérience et son histoire bouleversante.
Ce que je vais relater ci-dessous sont toutes les parties de l’histoire qui m’ont interpellée parce que je ne connaissais pas cet aspect de l’autisme ou parce que j’ai trouvé les propos ou les gestes utilisés choquant. J’ai également voulu montrer par des exemples comment était Sophie, dans quelles mesures elle répondait aux caractéristiques des autistes ou justement pas.
Lorsqu’elle vient au monde, Sophie apporte la joie dans sa famille. Elle sourit, babille et gigote sans cesse dans son petit lit. Vers neuf ou dix mois elle marche mais bientôt son comportement change. Elle ne parvient plus à s’endormir malgré les baisers et caresses de sa mère, elle se réveille toutes les nuits… A dix-huit mois, elle commence à parler, prononce quelques mots puis plus rien. Elle devient également de plus en plus turbulente et agressive. A l’école maternelle, son institutrice remarque son manque d’attention et ses difficultés à communiquer. Elle conseille à la maman d’aller voir un psychiatre.
Très tôt, nous pouvons voir que Sophie montre des traits autistiques. Très tôt, on voit qu’elle souffre de problèmes psychologiques. Mais c’est quelque chose qui est difficilement accepté par les parents. Ces derniers décident donc de repousser à plus loin l’évidence jusqu’à ce que le comportement de leur fille soit trop inquiétant.
Très vite, Sophie devient « muette » ou émet des phrases courtes, souvent interrogatives et répétitives, des écholalies. Elle pose les questions à de nombreuses reprises et sa maman lui répond à chaque fois sans perdre