RESUME de La question de l’analyse profane de Sigmund FREUD

Dans cet ouvrage Freud dialogue avec « un interlocuteur impartial » qu’il a imaginé pour répondre à la société face à une plainte d’un patient contre un analyste, membre de la société psychanalytique de Vienne. A travers ce procès, c’est la formation des psychanalystes et la psychanalyse elle-même qui est en cause. A travers ce dialogue, Freud veut démontrer que la formation des médecins n’est pas adaptée aux fonctions du psychanalyste. En effet, il explicite que l’étude du psychisme ne fait pas partie des enseignements de la faculté de médecine et que même la psychologie ne prend pas en compte l’inconscient alors que c’est ce qui permet justement de faire émerger tous les traumas enfouis des patients. Il répond ainsi à tous les doutes et interrogations de la société américaine, notamment, qui attribue aux seuls médecins la possibilité de psychanalyser des patients et conteste le fait que les analystes puissent être des profanes (non médecins).

Tout d’abord, il est question des différences de législation quant à la médecine en Europe (en Autriche comme en France où elle est réservée uniquement aux médecins formés par les facultés de médecine) et aux USA où elle est pratiquée plus librement et donc de ce fait sujette au charlatanisme.
Puis, Freud présente les différentes parties de l’appareil psychique : le MOI « est une organisation psychique qui est intercalée entre ses excitations sensorielles et la perception de ses besoins corporels d’une part, et ses actes moteurs d’autre part, et qui leur sert d’intermédiaire dans un but bien défini » (page 45) et que le CA est une organisation « plus grandiose et plus obscure que le MOI » (page 46). Il précise en outre, page 47 : « le MOI est ce qui est superficiel, le CA le plus profond… Le MOI se situe entre la réalité et le CA, et le CA est à proprement parler le psychique ».
Il évoque ensuite, les conflits entre le moi unificateur et le ça pulsionnel