Résumé de l’article « proposition pour une méthode d’analyse du discours télévisuel » de marlène coulomb-gully.
Grands courants théoriques pour une analyse du discours télévisuel : le structuralisme et le pragmatisme
Le structuralisme
Le structuralisme naît dans les années 70 avec les premiers travaux sur le cinéma d’André Bazin. Le modèle linguistique y est dominant, c'est-à-dire que le discours est étudié indépendamment de son contexte.
Avec cette approche, la télévision présente peu d’intérêt. En effet, l’intérêt de la télévision réside dans l’addition de plusieurs contenus qui forment un tout. Etudier le discours télévisuel indépendamment du reste prive la télévision de son essence même.
Ainsi, la télévision est considéré pendant toute cette période comme un sous genre, inférieur au cinéma qui lui, du fait de sa dimension artistique, accorde une plus grande importance au texte en lui-même.
On constate que le structuralisme est efficace face à une structure close.
La pragmatique
Dans les années 80 s’opère un changement de modèle concernant la théorie d’analyse: on comprend l’intérêt qu’il y a de rattacher un discours à son contexte. La linguistique découvre la pragmatique qui consiste à relier un texte à son contexte.
On redécouvre les travaux sur le cinéma de Christian Metz, qui dans les années 60- 70 initie la sémiotique visuelle en étudiant étudie le discours visuelle (en d’autres termes, les images).
La spécificité de la télévision résidant dans l’ensemble « production/ circulation/ réception », elle est donc mieux appréhendée. La télévision devient dans les années 80 un objet d’étude à part entière.
En bref, la pragmatique est efficace face aux structures ouvertes type discours télévisuel.
La démarche pragmatique et le discours télévisuel
Dans le discours télévisuel, le contexte structure l’énoncé.
Le contexte du discours informatif télévisuel :
En amont, la production: les professionnels des médias, équipes journalistique, etc.