1. Le chantier des pensions reste ouvert. (page 32)
Le nouveau gouvernement s’est immédiatement attaqué à la réforme des pensions en relevant, principalement, l’age de la pension de 60 à 62 ans et l’age de la prépension de 58 à 60 ans. Ces mesures ont eu pour unique effet, actuellement, une greve générale. Pourtant des mesures avaient déjà été prise sous Verhofstad II qui avait créé un “Fond de vieillisement” censé ammortire le coup du vieillisement. Mais ce fond n’a jamais été crédité.
L’ OCDE propose donc 5 pistes pour résoudre cet épineux problème:
1. le préfinencement (voir plus haut) -> jamais appliqué
2. Ré-élevation de l’age légal de la retraite,
3. Revoir le mécanisme des pensions (l’adapté en fonction de l’espérance de vie)
4. Capitaliser (placé son argent) -> mis à mal par la crise
5. L’épargne privée défiscalisée
Di Rupo Ier n’a donc pas réglé le problème des pensions via sa réforme qui n’en est pas une car avec ce système, à partir de 2030, les belges cotiseront à pertes (leur salaire dépassera le plafond pris en considération pour le calcul des pensions) et cotiser deviendra tout simplement impossible. Les experts sont donc d’avis de se tourner vers un système suédois:
- Capitaliser à hauteur de 2 à 2,5% du salaire mensuel (l’état donnerai les 1.000 premiers euros)
- Répartir (les actifs payent la pension légale des inactifs)
Seulement, il faudra du temps pour faire accepter cette révolution (10 ans en Suède) et la Belgique ne dispose plus de 10 ans pour réformer ses pensions.

2. L’euro victime d’un complot ? (page 38)
Depuis quelques années, les critiques anglo-saxonnes se font sévères envers l’Europe qu’ils accusent de menacer gravement l’économie mondiale alors qu’en Europe, on accuse la finance et les grandes banques US de ce péril.
Or la faute revient entièrement aux agences de notations, toutes sous actionnariat anglo-saxons, qui, en soulignant les faiblesses d’un système économique, ne font que les accroitres et donc