Résumé deuxième méditation métaphisique descartes
Voici un rappel des points importants de la démarche de Descartes dans cette deuxième Méditation métaphysique. Ce texte est un simple rappel qui ne saurait suffire à faire le tour de ce qui a été dit en cours…
1) Après avoir tout mis en doute dans la 1ère Méditation Métaphysique, Descartes en arrive au point où, au début de la 2ème Méditation, il ne peut plus être sûr de l’existence et de la fiabilité de quoique ce soit. 2) Cependant, comme son doute est méthodique et méthodologique, il poursuit sa recherche d’une certitude fondamentale et, en arrive à ce raisonnement : Peut-être que ce je dis est faux; peut-être ma vision du monde est-elle totalement erronée; peut-être, effectivement, qu’un malin génie passe son temps à me tromper. Mais, pour que tout cela soit, il faut quelqu’un. Quelqu’un qui se trompe, s’illusionne et soit trompé. Ainsi, peut-il affirmer : «je suis, j’existe».
Telle est la première certitude acquise par Descartes. Reste maintenant à savoir qui je suis, moi qui existe. 3) S’amorce alors la réflexion de Descartes à propos de ce «je». Qui suis-je?
Après un court passage sur la nature humaine et la définition aristotélicienne de celle-ci, «un animal raisonnable», Descartes démontre, à partir de l’impossibilité de se fier à nos sens et à toute réalité matérielle, que le corps ne peut être retenu comme ce qui définit l’homme. Il s’attarde donc sur les attributs de l’âme et sur le fait que notre capacité à nous mouvoir, sentir, etc… ne peut être attribuée qu’à l’âme puisque la définition du corps exclut cette possibilité de se mouvoir par soi-même.
Descartes en arrivera donc à une définition du «je» comme «chose qui pense» (= «substance pensante», par opposition à cette «substance étendue» qu’est le corps) et la définit comme suit : «Je suis une chose qui pense c’est-à-dire qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent».
Attention