Récit à la 1ère personne. L’histoire d’Henry Chinaski, un homme d’une trentaine d’années, ivrogne, ayant décroché un poste de facteur (suppléant) au bureau d’Oakford (puis Wently).
Il raconte son quotidien dans la peau d’un travailleur de bureau de poste, les difficultés qui y sont liées, les contraintes, les conditions de travail, ses rapports avec les collègues, la rigidité du patron et sa nonchalance voir son manque d’humanité vis-à-vis de ses employés, de ce qu’ils peuvent endurer tant dans leur vie professionnelle que personnelle (exemple de G.G, 20 ans d’ancienneté, qui a craqué et abandonné son travail sous la pression exercée par l’employeur et de qui celui-ci ne s’est même pas soucié). Une réalité bien présente aux Etats-Unis retracée à travers ces lignes satiriques.
Au bout de 3 ans de travail en tant que suppléant, il est passé titulaire avec tous les avantages que cela lui offrait : congé payé, semaines de 40 heures avec 2 jours de repos, etc.
Mais très vite, refusant de se plier à l’autorité de son supérieur hiérarchique (Stone) et aux nouvelles règles en vigueur (ne pas mettre la casquette ou tout autre équipement par-dessus les casiers), il va démissionner, sans se douter que 2 ans plus tard, il allait être de retour comme préposé au tri cette fois-ci et qu’il allait occuper cette fonction 12 ans (parce-que sa nouvelle femme, Joyce, une riche texane de 23 ans rencontrée dans les champs de courses (nymphomane), voulait prouver à sa famille que son « Hank » n’en avait pas qu’après son argent, mais qu’ils étaient tous deux capables de travailler et de subvenir à leurs besoin avant de toucher tout héritage présumé).
Ils finiront par divorcer à cause de Joyce qui rencontre dans son nouveau travail (flic du Comté) un homme qu’elle décrit comme le parfait gentleman, ce qu’est loin d’être Hank (Henry).
Je me suis arrêtée à ce niveau ! il a quitté la maison de son ex femme Joyce et s’est installé seul dans un appartement loué. Il a rencontré Betty,