Résumé " le rapport de brodeck "
« Parfois, lorsque les gardes étaient ivres ou désœuvrés, ils s'amusaient avec moi en me mettant un collier et une laisse. Il fallait que je marche ainsi, avec le collier et la laisse. Il fallait que je fasse le beau, que je tourne sur moi-même, que j'aboie, que je tire la langue, que je lèche leurs bottes […] Aucun des autres prisonniers ne m'adressait la parole depuis longtemps : « tu es une merde Brodeck. » Comme les gardiens, ils répétaient que je n'étais plus un homme. Ils sont morts. Tous morts. Moi, je suis vivant. […] Chien Brodeck est revenu chez lui, vivant, et a retrouvé son Emélia qui l'attendait. »
Claudel s'attache ici aux blessures de l'âme et appréhende les faiblesses de l'Homme: peur de l'autre, pulsions meurtrières, repli sur soi.
Résumé
Dans un village dont on ne sait pas le nom, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un étranger nommé « l'anderer » (l'autre en allemand) arrive de nulle part; on ne sait d'ailleurs pas son nom. Très vite, il fait l'objet de soupçons, de critiques sur son apparence d' « intellectuel moqueur ».I l n'a pas les mêmes manières de se comporter et de s'exprimer...si bien que les habitants vont finir par se débarrasser de lui. Son meurtre a lieu dans l'auberge Schloss, un soir d'hiver. C'est dans ce cadre sanglant qu'intervient Brodeck, qui va être chargé d'écrire un rapport permettant de justifier la mort de l'anderer, et par là-même de donner une légitimité à la pulsion meurtrière des villageois. La rédaction de ce rapport va amener Brodeck, en même