Résumé les âmes fortes jean giono
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Résumé et recueil de citations établis par Bernard Martial (professeur de lettres en CPGE)
(Références : édition Folio n°249)
Les éléments donnés entre […] sont des extrapolations du texte.
Prologue : veillée funèbre. (7-53)
Trois vieilles femmes veillent un défunt : Albert (7). Parmi elles, Thérèse, 89 ans née deux ans après le grand incendie dont témoigne la croix à l’entrée du village. Joséphine et Madame Burle sont venues à 5h pour prier le corps (8). Le mort était déjà raide quand il a fallu l’habiller. Un souvenir : pendant la nuit de veillée funèbre de M. Charmasson, l’ancienne maire de Percy, le sous-préfet, M. Pierre, un juge de Grenoble, Joseph le cocher et le père Arnaud, le garde-chasse étaient tellement ivres qu’ils ont failli périr dans un incendie provoqué par un cierge. La veuve du maire qui avait quarante ans de moins que lui ne s’en est pas rendu compte (9-10). La femme d’Albert dort. Elles parlent du grand incendie [de 1858] qui a fait neuf morts (11) puis, en buvant leur café, de l’épicerie de Prébois, de la Marie, (12) des Bertrand qui se sont saignés aux quatre veines pour que leur fils fasse des études et de celui-ci qui est parti en Algérie où il s’est marié (13), de l’invalide de 1870 qui tenait l’épicerie qui brûlait son café devant sa porte et leur a donné le goût des harengs (14), de Blaise l’Antéchrist arrêté un jour sur les terres du château et conduit devant M. Charmasson (15). Thérèse évoque la tante [Junie] d’une des commères : elle était lingère au château de Percy quand elle travaillait elle-même aux cuisines (16-17). Elles ne se voyaient qu’au moment des fêtes. M. Chamasson, 65 ans, battait sa femme de 24 ans (17) qui avait une aventure avec le sous-préfet. Les coups qu’elles ont reçus, elles aussi (18). Albert battait aussi la sienne. « Chez soi on supporte, mais sur la place