Résumé - yves robillard
LE MYTHE DE L'ART
Nous appartenons à une société de services qui s'applique à mettre au centre de tout la consommation et l'accroissement du capital. Premièrement, pour consommer, l'on doit travailler et le travail sans autre motif que celui de consommer ne peut apporter de satisfaction au plus grand nombre. Nous devons nous employer à effectuer un travail «productif», d'après Robillard; C'est-à-dire effectuer son travail en étant en mesure de lui accorder un sens. C'est dans la liberté d'user de créativité qu'on trouve le sens et donc, qu'on est heureux; D'où la nécessité d'évoluer dans une société de service ou la création peut se nicher.
Le travail, pour contribuer à l'accomplissement doit répondre à trois règles : * Être utile à la société * Contribuer à l'épanouissement de chaque travailleur * S'intégrer harmonieusement dans l'écosystème
On peut choisir de ne pas s'insérer dans l'esprit de consommation en faisant preuve de «simplicité volontaire». Le principe, c'est de s'éloigner des artifices, du superflu pour resserrer vers l'essentiel.
Mongeau a élaborer 4 principes de base de la simplicité volontaire qui sont : La qualité plutôt que la quantité, la solidarité plutôt que l'individualisme, la participation plutôt que la compétition et l'autonomie plutôt que la dépendance. Ces principes s'appliquant à tous les domaines.
L'idée de la simplicité volontaire n'implique pas le sacrifice absolu, on a pas à tomber dans la révolte aveugle qui nuit au plaisir. Il s'agit d'une transformation des mentalités qui correspond à un besoin de «mieux vivre».
Pour être un artiste, désormais, on se doit de questionner son apport social et la pertinence de nos aspirations. Car, comme tous les autres travailleurs, les rapports humains de l'artiste sont déterminés par la qualité des services qu'il rend aux gens.
Aujourd'hui, nous avons du mal à maintenir un équilibre entre les besoins individuels et ceux de groupe; nous avons du