Résumé de l’article
« La bataille des indicateurs »

L’article : « La bataille des indicateurs » a pour sujet les diverses tentatives quant à créer un nouvel indicateur plus précis et performant que le PIB (qui mesure la richesse d’un pays sur une ou plusieurs années) et qui le ferait ainsi « descendre de son piédestal ».Nous apprenons ainsi que les premières tentatives destinées à créer des indicateurs alternatifs datent des années 1970. Par ailleurs, l’apparition de la notion de « développement durable » dans les années 1980 et son intronisation lors du sommet de la Terre de Rio en 1992 mettent en relief ses trois piliers : le développement économique, l’équité sociale et la soutenabilité écologique. En effet, nous pouvons constater que la volonté de construire un indicateur qui irait « au-delà du PIB » s’impose. Plus tard, en 2007, les principales organisations économiques signent la Déclaration d’Istanbul qui stipule « le besoin d’élaborer une mesure du progrès social […] qui ailles au-delà des mesures […] comme le PIB par habitant. » Malgré cette forte volonté de faire évoluer les indicateurs, des questions se posent à savoir : que cherche-t-on à mesurer ? Progrès ? Qualité de vie ? La santé sociale ? Etc.
Mais les dirigeants de la statistique publique restent dubitatifs car la création d’un nouvel indicateur pourrait modifier le cadre harmonieux et longuement construit du PIB au niveau International. Il est expliqué qui si l’on changé le PIB en y ajoutant la valeur monétaire des activités non marchandes (travail domestique) ferait perdre en précision ce qu’il « gagnerait en complétude ».
Une solution qui pourrait permettre de compter plus d’aspect sans altérer la cohérence du PIB serait celle des comptes satellites (comme dans les domaines de la santé, de la protection sociale, de l’éducation…). Par ailleurs la comptabilité nationale a parfaitement intégré les différentes interactions entre l’économie et l’environnement en créant des comptes basés