Résumé "l
Dans le domaine de la justice, il se peut que des rebondissements surviennent sur une affaire, même plusieurs années après la conclusion finale de celle-ci. Par exemple dans le procès dit du collège Saint-Pierre concernant la pédophilie, les six prévenus, par manque de preuves, furent acquittés comme le veut un Etat de droit. Pourtant lors de son réquisitoire en cour d’appel, l’avocat général Dauchot réclama la condamnation d’au moins deux des six prévenus acquittés en première instance alors qu’aucuns éléments ne furent ajoutés à l’enquête. Il plaide la non-assistance à personne en danger, il ne parle donc pas de ce que ces deux personnes ont fait mais justement de ce qu’elles n’ont pas fait et auraient dû faire.
L’avocat général demande également la condamnation d’un professeur car celui-ci sans l’avoir touché, aurait humilié un élève turbulent en le forcent par des paroles ou des gestes à se dévêtir. Cet acte est assimilable à une accusation pour coups et blessures ce qui fut réclamé par Monsieur Dauchot.
Tout ceci est la preuve d’une justice qui évolue. Une justice qui maintenant ne fait plus que punir mais qui condamne si le rôle qu’on devrait avoir dans la société n’a pas été appliqué c’est-à-dire la solidarité vis-à-vis d’autrui, l’entre-aide et la non-assistance à personne en danger même si cela peut s’avérer dangereux ou terrifiant. Monsieur Dauchot nous force donc à réfléchir à la lâcheté qu’on aurait à s’éloigner de toutes ces affaires horribles telle que la pédophilie. Ce qui change évidemment de l’idée que la seule ressource est de cultiver son jardin comme le disait Voltaire à son époque dans