Le Violon Cassé

Auteur : Johnny SUBROCK

Date de parution : 1997

Genre : récit autobiographique

A trois ans Johnny est arraché à son orphelinat coréen pour être adopté par une famille française. C’est pour lui le début d’une longue descente aux enfers qui va durer onze années. Victime de la cruauté inhumaine de sa mère adoptive, l’enfant est torturé et humilié jusqu’au jour où il trouvera une porte de sortie inespérée.

Il aura fallu plus de quatre ans de travail avant de publier ce récit autobiographique. En effet, la jeunesse de l'auteur, la difficulté du récit et les séquelles laissées sur la victime n'ont rendu la tâche facile à personne.

Si la plupart des adoptés internationaux connaissent un sort meilleur que celui qu'ils auraient eu dans leur pays d'origine, certaines histoires, comme celle de cet orphelin, lèvent le voile sur les coulisses de cette action pourtant fortement humanitaire qu'est l'adoption.

L'histoire se répète, on est souvent porté à croire que ces histoires sont invraisemblables et que la réalité a été fortement exagérée.

En novembre 1996, la presse française a fait grand état du cas du petit Johnny, 5 ans, de Ménil-en-Xaintois, qui a littéralement été jeté aux pourceaux par ses parents. Torturé, battu, mal nourri et humilié pendant des mois, il a été sauvé in extremis par un manœuvre qui l'a remarqué dans la porcherie et qui l'a déclaré aux gendarmes du coin.

Pour Yong Sub (Johnny), l'étable a fait place au poulailler, au grenier, à la loggia, au cagibi de la cave, à la douche même où sa mère l'obligeait à dormir. Une vie d'enfer pour un enfant qui ne demandait pourtant que sa part légitime de bonheur.

Au départ, je suis une personne avide des autobiographies et livres de témoignages, qu’ils relatent le bonheur, la volonté de partager, l’expérience ou tout comme ici l’existence d’une réelle souffrance, j’arrive à retrouver dans ces différents récits une authenticité des faits, je ressent tout au long