Résumés de textes sur le curriculem de l'élève
Le document présenté est écrit par Malcolm SKILBECK et s’intitule « Three educational ideologies ». Il développe d’abord le progressisme, puis le reconstructionisme et enfin l’humanisme classique.
L’idéologie progressiviste est issue de la biographie imaginaire de l’élève Emile de Rousseau. Selon lui, le curriculum doit être bâti sur les talents et les qualités de l’enfant et non pas sur ce qu’on veut lui inculqué. Il est l’un des premiers à envisager l’éducation comme centrée sur l’enfant. L’enfant peut choisir de façon spontané ce qu’il veut étudier et peut donc laisser aller sa curiosité aussi loin que son âge et son stade de développement le lui permet. Les théoriciens du progressisme ne concordent pas avec Rousseau sur tous les points. Ce dernier préconisait par exemple l’isolement de l’enfant car il considérait que l’environnement et la société pervertissait l’être parfait crée par Dieu. L’idéologie progressiste accepte en revanche que l’être humain se construit grâce aux relations sociales et par l’apprentissage de la vie en harmonie avec les autres. La notion de communauté apparait alors puisque l’élève ne doit pas rester isoler, l’établissement scolaire est de ce fait une image plus stable et sécuritaire de la société puisqu’elle est construite autour de règles, de valeurs et liens sociaux, où les élèves y ont leur rôle à part entière.
La seconde idéologie concerne le « recontructionisme », particulièrement développée aux Etats-Unis. Elle englobe différentes idées : l’éducation est une grande force pour changer la société, le processus éducationnel doit être séparé de certains autres processus sociaux, l’aspiration à former un meilleur citoyen, l’intérêt d’un curriculum centré sur l’analyse et l’esprit critique de la société en accord avec les normes de celles-ci, l’apprentissage par l’expérience et les activités, l’élévation du niveau des professeurs en tant qu’agent de transmission de la culture, et une relative négligence des difficultés