Réécrire
La réécriture n'est, certes, qu'une forme de copie. Tout d'abord, l'auteur s'inspire ou copie une base qui n'est pas la sienne. En effet, le plagiat n'est ni plus ni moins qu'un vol. Il consiste à s'attribuer tout ou une partie d'une oeuvre, qu'elle soit littéraire ou autre, d'un auteur en la faisant passer pour la sienne. Nombreux ont été condamnés de plagiat comme Rama Yade qui a emprunté à une quinzaine d'auteurs relevés dans Plaidoyer pour une intruction publique. De nombreuses réécritures sont considérées comme étant du plagiat, car elle reprennent des notions d'un hypotexte, mais dans Défense et Illustrations de la langue française Du Bellay avance que l'antiquité est a imiter, qui signifie donc copier . Dans le sonnet 10 des Regrets, Du Bellay reprend le thème, la structure ainsi que le registre des Pontiques et des Tristes d'Ovide (43 avant J-C - 17 après J-C) ainsi il utilise le thème de l'exil, la même structure, c'est à dire la forme de lettre et le registre, pathétique en l'occurence. Ronsard, lui, copie, Pétrarque, c'est ainsi que l'on retrouve les canzioneres, tel que Les Amours dédié à Cassandre, dans le sonnet 1 de ce canzionere, on peut retrouver une traduction française de "Chi vuol veder" de Pétrarque, en "Qui voudra voir", qui montre que Ronsard a copié Pétrarque. Ensuite, face à la réécriture, on peut se lasser, car l'impression de déjà vu se manifeste souvent. En effet, même si ce n'est pas tout à fait le même récit, l'histoire se répète. Le mythe de Médée a été réécrit d'indénombrables fois, ainsi l'on