Rééducation du membre supérieur
Rééducation du membre supérieure hémiplégique :
1. Rééducation du membre supérieur hémiplégique lors de la phase initiale de l’hémiplégie :
Dans cette première phase, le malade est encore souvent dans un état d’obnubilation.
Le but de la rééducation consiste dans l’entretien orthopédique par des gestes passifs, des mobilisations douces.
Un certain nombre de précautions sont à prendre au niveau du malade :
- En décubitus dorsal, le membre supérieur hémiplégique doit être légèrement surélevé sur un coussin, en abduction, poignet et main en position de fonction (prévention de la rétraction de l’épaule et de l’œdème par surélévation).
- En décubitus latéral, le malade peut être positionné sur le côté sain, mais aussi sur le côté atteint. Dans le premier cas, le bras hémiplégique doit être installé en abduction, sur un oreiller. Dans le second cas, le bras hémiplégique doit être bien dégagé en avant, en antépulsion.
La rééducation de l’épaule hémiplégique a pour objectif de prévenir les douleurs, d’obtenir des mouvements d’amplitude satisfaisante. On travaille surtout I’ abduction et la rotation externe. Il ne faut surtout jamais « tirer » sur l’épaule. Une traction répétée peut entraîner une capsulite rétractile et/ou un syndrome algodystrophique.
2. Rééducation du membre supérieur hémiplégique lors de la phase flasque de l’hémiplégie :
Dans cette seconde phase de l’hémiplégie, le travail de rééducation devient actif.
Le malade apprend à se tourner dans son lit sur le côté hémiplégique puis vers le côté sain. Ensuite, l’apprentissage de la station assise est réalisé. Dès que le patient est verticalisé, le membre supérieur doit être soutenu. Le moyen le plus utilisé est celui d’une écharpe de maintien. On peut également utiliser une chaise munie d’un accoudoir qui porte l’épaule en antépulsion et évite ainsi la rétraction de celle-ci.
3. Rééducation du membre supérieure