rêves et utopie
TOUTES SPÉCIALITÉS
CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION
Cette part de rêve que chacun porte en soi
PREMIÈRE PARTIE : SYNTHÈSE ( / 40 POINTS)
Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants :
Document 1 : Corinne Jouanno, "L’utopie, état de la question", Unicaen
Document 2 : Diodore de Sicile, La Bibliothèque historique, livre II, Ier siècle av. J.-C.
Document 3 : Claire Mélanie, "L’utopie : critiques des utopies", eclairement.com.
Document 4 : Paul Ricoeur, "L'idéologie et l'utopie : deux expressions de l'imaginaire social", Cahiers du CPO.
DEUXIÈME PARTIE : ÉCRITURE PERSONNELLE ( / 20 POINTS)
Selon vous, l'utopie dit-elle une vérité ?
Serait-il souhaitable de vivre sans rêves ?
Vous répondrez à cette question d’une façon argumentée, en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures de l’année et vos connaissances personnelles.
Document 1 :
Ce qui paraît essentiel dans les diverses définitions qui ont pu être proposées de l’utopie (comme mentalité ou comme genre littéraire), c’est la coexistence d’une volonté protestataire et d’une espérance : désir et révolte seraient, selon Louis Quesnel, les « figures fondamentales de l’utopie ». Née du rejet de l’ordre social établi, l’utopie exprime l’aspiration à un changement radical de la société (radical au point d’envisager parfois de recréer jusqu’à la langue et jusqu’au corps humain, par le biais de l’eugénisme). Parce que le « rêve social » élaboré par l’utopie se construit en opposition à la réalité, elle fonctionne comme dispositif dénonciateur : la dimension critique lui est essentielle, elle est « pensée de l’écart ».
Un autre point sur lequel insistent souvent les définitions de l’utopie-texte est sa communauté de nature avec l’hypothèse : spéculative, l’utopie s’emploie à présenter un système rationnel d’organisation sociale, où ses idéaux puissent se concrétiser ; elle est volonté «