Rôle de l'etat dans les jeux d'argent TPE
Si vous ne le saviez pas, l’État joue un rôle d'une importance capitale sur tout ce qui touche le monde des jeux d'argent et de hasard. En premier lieu, car l’État Français détient 72% de la FDJ, et cet opérateur lui a confié le monopole des jeux de loterie. L’État est aussi l'un des premier bénéficiaire de l'accroissement de la consommation de ses jeux. Et bien évidemment car l’État encadre à l'aide lois la consommation de ces jeux.
L’État touche le jackpot !
La consommation des jeux d'argent en Français est en constante augmentation depuis quelques années, et ça, l’État ne s'en plaindra pas puisque ces jeux sont à l'origine d'environ 4,9 milliards d'euros de recettes fiscales annuelles, et cela pourrait augmenter à l'avenir si les autorités agissent contre les paris illégaux et les fraudes.
En effet l’État taxe sur les jeux, que ce soit les courses hippiques, les loteries, les casinos, les sites de paris et de poker en lignes... Ce bénéfice important que touche l’État est donc en partie due à l'accroissement de la consommation des jeux d'argents car en 2012 selon une enquête de l'AFP, les Français ont misés 42,6 milliard d'euros, une forte augmentation en un an puisqu'en 2011 ils ont misés environ 10 milliards de moins (31,6 milliards d'euros).
Pour être plus précis, les prélèvement obligatoires représentent en moyenne 12% des mises et 56% du produit brut de jeu des opérateurs. Pour les casinos, leur taux s'élève à 54%, 67% pour la FDJ, 51% pour les opérateurs en ligne et 39% pour le PMU : celui-ci participe au financement de la filière équine ce qui explique sont taux plus faible.
Mais le taux de rentabilité entre opérateurs est très inégales car en effet la rentabilité du PMU s'élève à 34% (les paris sportifs sont donc la principal source de revenus pour l’État), 18% pour les casinos et seulement 3% pour la FDJ. Cette faible rentabilité pour la Française des Jeux ne pénalise toutefois pas son principal actionnaire, l’État qui détient 72%