Fusion SNECMA/SAGEM

Le 11 mai 2005, les entreprises Snecma et Sagem décident de fusionner pour former le groupe Safran. Avant la fusion, l’entreprise SAGEM (Société d’Applications Générale d’Electricité et de Mécaniques) était une société anonyme française de haute technologie exerçant des activités dans les secteurs de la télécommunication et de la défense. Quant à l’entreprise SNECMA (Société Nationale d’Etudes et de Construction de Moteurs d’Aviation), également française, son activité se concentrait sur l’étude et la fabrication des moteurs pour l’industrie aéronautique et spatiale. Le but affiché de cette fusion était de « dynamiser le développement des deux sociétés grâce à leurs complémentarités technologiques et à un réseau commercial mondial densifié » [Dominique-Jean CHERTIER – directeur général délégué]. 1) Stratégie et modèle économique d’une firme : Sagem. Les activités de Sagem se répartissent en deux branches : la communication ainsi que la défense et la sécurité. Au niveau de la défense et de la sécurité, il faut savoir que la firme est le premier constructeur français et le troisième européen de système inertiel (système de téléguidage pour avion militaire). Elle est aussi le premier constructeur européen de système optronique (système de radar), le leader mondial en biométrie à base d’empreintes digitales, des commandes de vol d’hélicoptère et des optiques spatiales. Ses activités dans ce secteur sont regroupées en trois domaines : - La défense - L’avionique et l’optronique - La sécurité Mais Sagem n’est pas le seul sur le marché de la défense et de la sécurité, il y a de la concurrence très sérieuse. En effet, son principal concurrent se nomme Thales, il est le grand spécialiste européen de l’avionique de l’électronique de défense.

Pour se donner une idée, durant l’année 2011, Thales a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 13 milliards d’euros contre 1260 millions pour Sagem dans ce secteur. Ici, l’effet principal recherché est celui de