Saint-beuve, madame de sévigné
Justification :Ce ne fut qu’après Richelieu, après la Fronde, sous la reine-mère et Mazarin, que tout d’un coup, du milieu des fêtes de Saint-Mandé et de Vaux ,des salons de l’hôtel de Rambouillet ou des antichambres de jeune roi, sortirent, comme par miracle, trois esprits excellents, trois génies divertissement doués, mais tous les trois d’un gout naïf et pur, d’une parfaite simplicité, d’une abondance heureuse, nourris des grâces et des délicatesses indigènes, et destines à ouvrir un âge brillant de gloire où nul ne les a surpassés. Molière, La Fontaine et Mme de Sévigné appartiennent à une génération littéraire qui précéda celle dont Racine et Boileau furent les chefs, et ils se distinguent de ces derniers par divers traits qui tiennent à la fois à la nature de leurs génies et à la date de leur venue.
Question 2. D’après Sainte-Beuve, duquel de ces deux écrivains Mme de Sévigné est-elle la plus proche ? Pourquoi ? * Mme de Sévigné est la plus proche de « La Fontaine ». Parce qu’il y a des ressemblances dans leur esprit français grâce à leur éducation est mêlée. Et aussi leur accent et leur manière intime, indéfinissable et charmante.
Justification : « On sent que, par tournure d’esprit comme par position, ils sont bien plus voisins de la France d’avant Louis XIV, de la vieille langue et du vieil esprit français ; qu’ils y ont été bien plus mêlés par leur éducation et leurs lectures, et que, s’ils sont moins appréciés des étrangers que certains écrivains postérieurs, ils le doivent précisément à ce qu’il y a de plus intime, de plus indéfinissable et de plus charmant pour nous dans leur accent et leur manière. »
Question 3. Quelle est cependant