Saint-etienne de metz
Il est parfois un bâtiment qui, sans savoir pourquoi, nous marque, nous touche et nous laisse une image indélébile, même si on ne l’a qu’aperçu. C’est par hasard que j’ai découvert la cathédrale Saint-Etienne de Metz, nous étions parties pour visiter l’exposition Sol Lewitt au centre Pompidou, et sans GPS nous nous sommes perdues. Cela nous a conduites au centre de la ville, nous obligeant à en faire le tour plusieurs fois pour retrouver notre chemin. C’est à cet instant que j’ai aperçu la cathédrale, je me suis arrêtée, causant l’énervement des automobilistes Messins, se disant probablement que les vosgiens ne savent pas conduire… Pourtant je m’en moquais et j’ai admiré le peu de temps que j’ai pu, l’extérieur de l’édifice sous tous les angles possibles. À vrai dire, j’ai toujours aimé les églises, les cathédrales, les basiliques. Mes parents me racontent encore qu’étant petite j’insistais lourdement pour visiter chaque église à côté de laquelle nous passions, j’étais émerveillée par la grandeur intérieure, les vitraux, la sérénité crée. Je me souviens que j’adorais les contreforts de la basilique Saint-Maurice d’Epinal, ma vile natale, je l’ai même construite en maquette. C’est probablement le point de départ, et une prédisposition qui m’a fait choisir ce bâtiment illustre de Metz. Ce qui m’a premièrement frappée c’est sa couleur jaune, renforcée par la forte luminosité, sa position en colline qui accentue sa hauteur déjà conséquente et l’aspect gothique flamboyant très visible, peut être les vitraux aussi !? Il n’y a pas un élément particulier en réalité mais c’était un tout, un coup de foudre si je puis parler ainsi, j’ai alors décidé de prendre la cathédrale Saint-Etienne comme objet d’étude.
Un quiproquo lors de la validation du choix m’a premièrement arraché ce bâtiment des mains, m’affectant quelques peu, ce fut de courte durée, et me voir finalement attribuer ce que je souhaitais m’a donné davantage envie de l’étudier.
Il n’a pas