Saintes ou pouliches
L’éducation des jeunes filles au XIX siècle ISABELLE BRICARD
• Structure du livre
• 2 parties
1. L’ ÉLÈVE, à 8 sous-chapitres : L’éducation en famille: la manière douce; Les couvents ou l’éducation «sur les genoux de l’Eglise»; L’éducation religieuse et morale.
2. LA DEBUTANTE, à 5 sous-chapitres: Les soins du corps; La mode; Le bal, «bazar des filles à marier»; Les jeunes filles et l’amour; Le mariage ou comment faire un commencement.
• Une étude qui vise à éclairer les conditions dans lesquelles nos aïeules étaient élevées
• Sujet
• Le sujet du livre est annoncé par l’épigraphe:
«Nous les élevons comme des saintes, puis nous les livrons comme des pouliches.» George Sand, LELIA
• Le livre suit pendant un siècle «les jeunes filles de bonne famille, celles qui poussent comme des modestes violettes à l’ombre des aristocratiques hôtels du Faubourg Saint-Germain et des riches demeures de la Chaussée d’Antin;» • Éducation
• But: «le perfectionnement dans l’ordre de la nature»
• Il y a trois solutions pour qu’une jeune fille reçoit la meilleur éducation possible:
1. L’éducation domestique< au sein de la famille >
• Le siècle a connu la transformation des rapports familiaux: dès l’habitude des hauts aristocrats qui se contentaient d’embrasser leurs enfants le dimanche< cite pg.16> à la tendresse la plus vraie de l’atmosphère familiale
• Modulations entre tutoiement et vouvoiement: l’aristocratie avait toujours considéré que « l’enfant ne doit se permettre que de vous baiser la main». Mais, cause des fréquents cas de décès infantil, certains parents ‘’constitutionnels’’ inaugurent la souveraineté de l’affection montrée.
• L’ éducation de la fille n’est pas l’oeuvre isolée de la mere; il y a des nombreux examples où le pater familias y collabore activement et même la prend totalement en main.
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