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Les deux chaumières cote a cote, au pied d’une colline, proche d’une ville de bains commençaient déjà a s’effondrer ici et la. Les deux paysans besognaient dur saur la terre inféconde pour élever tous leurs petits, les pauvres étaient maigres et ne mangeaient généralement que du pain sec et souvent dur. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux ainés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances s’étaient produits à peu près simultanément dans l’une et l’autre maison.
Les deux mères distinguaient a peine leurs produits dans le tas, a cause de leurs prénoms assez rapprochaient et de leur maigreur affolante, quand aux deux pères eux confondaient tout a fait. Les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d’arriver au véritable mais peu les importaient du moment que l’un d’eux venait les aider.
La première des deux demeures ou plutôt des deux taudis, était faite en partie de bois, elle n’était pas très grande juste assez pour qu’y vivent les Tuvache, leurs trois filles et leur fils. L’autre, elle, était faite de pierres, elle était assez grande mais une partie était inhabitable a cause de la chute d’une partie du toit ; celle-ci abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons.
Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air, jamais de viande ni de poisson, trop cher pour des paysans si peu fortunés. A sept heure, le matin, puis a midi, puis a six heure, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour leur donner la pâtée, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis au sol, par rang d’âge, devant quelques planches faisant office de table. Le dernier moutard avait à peine la place pour pouvoir y poser sa nourriture. On posait devant eux l’assiette creuse pleine