Sait-on qui l'on est ? début
L'expérience commune suggère que, le sujet, maître de ses pensées et de son corps et bien placé pour se connaître. En effet il suffit de lui demander qui il est et il énoncera de façon presque automatique son nom, prénom, tout ce qui permet de le différencier des autres hommes, tout ce qu'il pense être. Il en est de même pour les formulaires de personnalité qu'il remplira avec une grande facilité citant les traits de son caractère.
Cependant on peut aussi remarquer qu'il perd parfois le contrôle sur ses actions ou sur ses paroles, qu'il peut changer ou être influencé facilement.
Cette remarque peut, à l'inverse, donner à penser que l'on ne peut pas ce caractériser avec précision.
Le problème est donc de savoir si l'on sait tout de nous même et que la question posée est évidente ou s'il y a des parts de nous qui nous échappent et que le question de savoir qui l'on est avec exactitude nécessite une grande réflexion.
Il est une chose dont l'homme peut être sur, c'est qu'il existe et tout d'abord en tant que conscience.
En effet , il est lié a un monde qui lui apparaît sans qu'il ne fasse d'efforts. Il voit, sent, entend touche et interagit avec d'autres hommes. De plus, il peut ressentir des émotions ce qui nous montre qu'il possède un monde intérieur. L'homme est donc un sujet conscient.
Si cette conscience peut être vue différemment, elle n'en est pas mois réelle.
Ainsi Descartes décrit la conscience comme étant une substance pensante, c'est à dire une réalité permanente et invariable. Dans un démarche méthodique, il met en doute toutes les vérités du monde: il remarque alors que par exemple les connaissances issues de nos sens peuvent êtres faussées ou que l'on ne peut pas non plus savoir si nous sommes réveilles ou non. Mais dans sa démarche, il finit par trouver une vérité qui résiste au doute poussé le plus loin possible: