Marseille : du Silo d'en en bas a Notre Dame d'en haut

En cette journée voilée, quelques rayons de soleil traversent l'épaisseur des nuages.
La ville est calme en ce début d'après midi, le bruit des voitures raisonne sur le parapet, je commence à marcher en compagnie de mes camarades de classe plutôt agités.
C'est au rythme de mes pieds que mon esprit s'évade dans une myriade de pensées.

Qui y a t il autour de moi, que je vois ?

Je regarde autour de moi, passant devant le Silo aux conteneurs de couleurs, j'essaie de m'imaginer ce qu'il était dans le passé.
Depuis que je marche, le présent et le passé ne cessent de s'entremêler, les façades des immeubles rénovées grignotent celles des plus anciennes.Ce face à face est étrange à regarder, certains bâtiments sont séparés en deux parties, comme une chirurgie qui n'est pas finie.
Ma tête est sans arrêt levée pour observer ce que la ville a à offrir.
Plus loin je croise à ma gauche la cathédrale de la Major, elle égaie le quartier de ses voutes bleutées, c'est un monument vraiment imposant qui paraît figer les alentours.

Mon groupe est en tête de la marche, nous longeons la mer jusqu'au Vieux port, une odeur d'iode nous accompagne alors.
Le ferry boat est à quai, immobile, il semble nous attendre.
Nous embarquons, une gaieté m'envahit durant cette petite ballade en mer, tout paraît calme et détendu. Comme je l'aime cette mer Méditerranée.... Elle me rappelle mes vacances d'été!
Oh! qu'il est beau et grand
ce paysage bleu et blanc.

Je m'en irai courir dans le paradis blanc, comme dans mes rêves d'enfants, retrouver les baleines et les poissons d'argent ?

Arrivés sur l'autre rive, nous commençons à monter en direction de Notre dame de la garde.
Nous quittons le bord de mer, pour une ascension au pic de Marseille.
J'aurais aimé être un goéland pour prendre de la hauteur, survoler le chemin, et voir avec le regard des oiseaux, le quartier que je