sans culottes
Durant la révolution, les sans culottes étaient un petit peuple venant des villes qui était composé de petits commerçants, employés, ouvriers et artisans. Ils se battaient pour les besoins du peuple français grâce à leur forte pression sur l’assemblée et la convention de 1792 à 1794 en envoyant de pétitions sur pétitions, ils étaient même présents à l’assemblée nationale au premier rang. Leur pression était que si le système politique n’appliquait pas leurs mesures, ils se révolteraient. Au printemps 1793, ils proposèrent des mesures comme: la taxation des prix, la réglementation du commerce, la lutte contre les accapareurs. Ils avaient même obtenu l’arrestation et la condamnation du roi ainsi que le suffrage universel. Les sans-culottes avaient pour rituelle de danser et chanter leur chant « la Carmagnole » autour d’un arbuste en l’honneur de la liberté, ces arbustes étaient planté partout à partir de 1794. Quand ils dansaient autour des arbustes, ils fêtaient la fuite des Autrichiens battus par les Français. Les sans-culottes se tutoyaient et s’appelaient même citoyens pour représenter l’égalité entre eux, c’étaient même pour eux, un moyen de se reconnaître. Mais ils se reconnaissent aussi grâce à leur accoutrement. Ils portaient un pantalon long, généralement rayé, ce qui les différenciait des aristocrates qui abordaient fièrement culottes courte et bas de soie. Les sans culottes étaient chaussés de sabots, parfois remplis de paille, coiffés d’un bonnet rouge et d’une cocarde tricolore (rappelant l’affranchissement des esclaves) ils tenaient dans leurs mains, dans las occasions importantes, la pique emblème du militant.
Les sans-culottes se déplaçaient toujours à pieds avec leurs sabres pour couper les oreilles des malveillants (leurs ennemis). Ils pensaient qu’ils pouvaient exercer la justice eux-mêmes et que la liberté et l’égalité n’étaient pas présentes dans toutes les classes sociales. Ils s’attaquaient aux riches inutiles et